« Les plages, je les garde propres. »
Préférez des sacs lourds ou des paniers pour transporter vos affaires car un sac trop léger risquerait de s’envoler. Soyez attentif à tous les objets légers que le vent risque d’entraîner dans l’eau comme les sacs ou bouteilles en plastique.
« Pas de sortie sans avoir vérifié la météo »
Avant de partir renseignez-vous, sur les prévisions météo, les heures de marées, la force et la direction du vent pour la journée : elles sont les conditions d’une navigation en sécurité !
« A bord, je préfère les écoproduits. »
Privilégiez le lavage à l’eau claire et au savon de Marseille pour laver vos embarcations. N’utilisez pas les produits qui contiennent du chlore ou de la javel.
« Mon matériel est vérifié je peux embarquer. »
Le matériel de sécurité doit être à bord. Vérifiez son état avant de partir. Il est réglementé et précis en fonction des pratiques nautiques.
« A bord ou au port, je trie mes déchets. »
Privilégiez les supports réutilisables et recyclez lorsque cela est possible. Et évacuez toujours vos ordures dans les emplacements réservés au port.
« Sur l’eau, je porte toujours mon gilet de sauvetage. »
Le gilet de sécurité doit être homologué (normalisation CE) et adapté à la taille de la personne, en particulier pour les enfants de moins de douze ans.
Le littoral est un espace réglementé, même en vacances, respecter ses règles est une question de sécurité. Le point sur les conseils de prudence en mer.
La météo
Consultez toujours les prévisions météo locales avant d’effectuer votre sortie : le vent et les conditions de navigation ou de baignade peuvent évoluer rapidement !
Votre matériel
Veillez à ce que tout votre matériel de sécurité soit en bon état et adapté à votre activité nautique.
En bateau, partez toujours avec le plein de carburant et un gilet de sauvetage pour chacun.
Les dangers particuliers (dangers isolés, baïnes...)
Renseignez-vous sur les courants, sur votre zone de pratique et sur les risques qu’ils entraînent.
Vos connaissances
Votre environnement
La mer est un espace naturel que nous partageons : protégez-le en respectant l’environnement. Adoptez les écogestes du plaisancier.
Les règles de pratique
Chaque sport a ses règles : les respecter, c’est garantir la sécurité et faciliter la cohabitation entre tous.
« On ne hisse pas les voiles sans vérifier la météo »
Sur les prévisions météo, les heures de marées, la force et la direction du vent pour la journée : elles sont les conditions d’une navigation en sécurité !
Sur les zones de navigation de votre lieu de vacances : courants, marées, chenaux, rochers, berges dangereuses, réserves naturelles, zones de cultures marines...
> Capitaineries / bureaux du port > Clubs de voile > Postes de secours / affichage sur la plage
Le matériel de sécurité doit être à bord. Vérifiez son état avant de partir. Il est réglementé et précis en fonction des pratiques nautiques et de l’éloignement d’un abri.
Une réglementation pour les plaisanciers, modifiée en 2008, a été élaborée pour simplifier, moderniser et responsabiliser.
Consultez les documents nautiques avant de naviguer, assurez-vous qu’ils soient à jour. Vérifiez qu’ils soient cohérents avec les informations officielles élaborées par les services hydrographiques nationaux (le SHOM pour la France)
Restez vigilant et adaptez votre navigation en fonction de votre environnement et de la météo, en particulier en Méditerranée où le temps change très vite.
Gardez de la distance de sécurité à la vue des pavillons signalant la présence de plongeurs.
Ne surestimez pas vos forces : adaptez la durée et la distance de votre sortie en mer à votre condition physique et à votre niveau de pratique.
Faites particulièrement attention aux vents de terre qui portent au large et rendent les retours difficiles !
En cas de difficulté : ne quittez jamais votre embarcation et ne tentez pas de rejoindre le rivage à la nage. Attirez l’attention en mettant en oeuvre vos moyens de repérage.
(image du tableau avec les forces du vent de 0 à 6)
« la plongée oui, mais jamais en solo »
Avant les vacances, passez une visite médicale : la plongée s’exerce dans des conditions physiologiques très particulières du fait de la pression sous-marine. Un bon état de santé est indispensable. La plupart des accidents de plongée ont pour cause un problème de santé. Ne vous surestimez pas.
Apprenez à plonger dans un club avec des moniteurs diplômés. La plongée est l’une des principales causes d’accident mortel en mer. Elle nécessite une vigilance extrême.
« L’unité, c’est la paire » : ne plongez jamais seul et surveillez-vous mutuellement. Si vous plongez à partir d’un bateau, une personne doit toujours rester à bord avec des moyens d’alerte comme la VHF.
Avec bouteilles : surveillez votre autonomie en air et respectez les paliers de décompression.
En apnée : ne surestimez pas vos capacités, remontez à la surface dès que vous sentez le moindre signe de fatigue car la perte de conscience sous l’eau est subite (syncope).
Signalez-vous en surface :
(image avec tableau intégré)
La pêche sous-marine est réglementée en apnée et formellement interdite en plongée avec bouteilles.
« Nagez accompagné(e) et pas n’importe où »
Choisissez de préférence une zone autorisée et surveillée : les zones interdites sont souvent dangereuses et engageraient votre responsabilité en cas d’accident.
Informez votre entourage.
Vérifiez la couleur du drapeau de baignade.
Renseignez-vous sur les courants et les marées : ils peuvent vous empêcher de rejoindre la rive.
Repérez les endroits où les vagues se « brisent » : ce sont les plus risqués pour le nageur.
Vérifiez la température de l’eau, car vos capacités seront diminuées dans une eau trop froide.
Contrôlez votre forme : vous devez pouvoir garder la tête sous l’eau pendant 10 secondes au moins 3 fois de suite et pouvoir nager 10 minutes en récupérant rapidement. Si vous n’y arrivez pas, ne vous éloignez pas du bord de la plage.
Surveillez vos proches et surtout les enfants dans l’eau, pour pouvoir donner l’alerte immédiatement en cas de difficulté.
Dans les zones non surveillées, organisez votre propre sécurité : ne vous baignez pas seul(e).
En cas de fortes chaleur, allez dans l’eau régulièrement (idéalement, tous les quarts d’heure) et entrez-y progressivement afin d’éviter hydrocution ou malaise.
Évitez de nager au-delà de 300 mètres du rivage. Attention, avec la prise au vent, les bouées ou matelas gonflables rendent la baignade très dangereuse !
Évitez les berges abruptes ou glissantes : vous pourriez tomber ou ne pas arriver à sortir de l’eau.
Les baïnes (ou bâches). Sur les plages de sable, prenez garde aux baïnes (ou bâches). Ce sont des cuvettes d’eau séparées de l’océan par un banc de sable. Elles se vident à marée descendante en créant un fort courant qui entraîne les nageurs vers le large.
« Attention aux vents et aux autres »
Étudiez le plan d’eau et assurez-vous auprès des autres surfeurs et des clubs que votre niveau correspond à la difficulté technique du site. Le froid est le principal danger de ces activités, pensez à porter une combinaison adaptée.
Prenez garde aux courants, regardez autour de vous et restez le plus loin possible des zones de baignade et des bateaux.
Renseignez-vous sur les zones autorisées, souvent signalées par des fanions. Il est interdit de surfer dans la zone de baignade surveillée.
Avant de vous élancer, choisissez un repère visuel sur la plage (drapeau, bâtiment...) et repartez toujours de ce point, afin de ne pas dériver vers une zone à risque.
Face à un autre surfeur qui s’élance : signalez-vous, ne lâchez pas votre planche et progressez en sens inverse du déferlement.
Attachez toujours votre cordon de sécurité (leash) à la cheville.
Avant de sortir, apprenez avec des moniteurs diplômés le maniement du gréement et le décollage de l’aile à terre.
Consultez la météo et ne sortez jamais par vent de terre.
Soyez équipé d’un système de sécurité sur chaque barre de contrôle (pour réduire la traction de l’aile sans la perdre), d’un cordon de sécurité, d’une combinaison isotherme, d’un casque, d’un équipement individuel de flottabilité et d’un moyen de repérage lumineux.
Votre zone de pratique se situe au-delà de 300 mètres du rivage et jusqu’à 2 milles (3704 mètres) d’un abri.
En cas de difficulté, ne quittez pas votre flotteur et attendez les secours.
Il est vivement conseillé d’avoir une assistance à terre.
Si votre voile part à la dérive en mer, prévenez le CROSS en composant le 196 de façon à éviter des recherches inutiles et coûteuses.
Votre zone de pratique se situe au-delà de 300 mètres du rivage. Empruntez les chenaux balisés pour y accéder. Ne vous éloignez pas à plus de 2 milles (3704 mètres) d’un abri.
Si vous débutez, ne sortez pas par vent de terre.
Soyez équipé d’un équipement individuel de flottabilité et d’un moyen de repérage lumineux.
En cas de danger, n’abandonnez pas votre planche.
Pour être vu, munissez vous d’équipements facilitant le repérage.
Votre zone d’évolution se situe :
Soyez équipé de votre matériel de sécurité au-delà de 300 mètres.
« A moins de 300 m du bord : vitesse réduite ! »
Le port de l’aide à la flottabilité : en ski nautique, scooter (Véhicules Nautiques à Moteur - VNM) ou bateau à moteur, il est obligatoire !
Le titre de conduite : le pilote de tout engin à moteur de plus de 6 CV doit être en possession d’un titre de conduite (y compris pour les scooters).
Il existe deux types de titre :
Assurez-vous du bon fonctionnement du dispositif de sécurité automatique en cas de chute.
Définition d’un abri : tout endroit de la côte que l’engin et le pratiquant peuvent aborder, sur lequel ils peuvent trouver refuge et d’où ils peuvent repartir sans assistance. Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment.
A moins de 300 mètres du rivage, empruntez les chenaux balisés réservés aux engins à moteur et gardez une vitesse inférieure à 5 nœuds (10 km/h) ; ne skiez pas dans cette zone.
Au-delà des 300 mètres vous pouvez chausser vos skis et augmenter votre vitesse !
Soyez vigilant et gardez toujours vos distances : passez au moins à 100 mètres des lignes de pêche ou des pavillons signalant la présence de plongeurs (Alpha, croix de Saint-André, bande diagonale blanche)...
Les véhicules nautiques à moteur d’au minimum deux places peuvent naviguer jusqu’à 6 milles d’un abri, les autres restent limités à 2 milles.
Pour le ski nautique et activités similaires (bouées tractées, parachutes ascensionnels, wakeboard...) deux personnes doivent être à bord : un pilote et une personne qui surveille le skieur ou la personne tractée.
Voir l'infographie "Sauver des vies en mer"
Les CROSS peuvent également être joints par région aux numéros suivants :
Seule l’utilisation d’une radio VHF en mer permet d’améliorer sa sécurité A l’ère du téléphone portable, pourquoi préférer une radio VHF ?
La radio VHF marine fixe ou portable reste le moyen incontournable pour assurer sa sécurité à bord. D’une portée supérieure au GSM en zone côtière, la radio VHF permet :
Le saviez-vous ?
Depuis 2011, le permis plaisance permet l’utilisation d’une VHF en eaux françaises.
Les radios VHF portables sont quant à elles totalement libres d’utilisation. Souvent utilisées au niveau de l’eau, elles constituent une solution très intéressante pour les bateaux de promenade, de pêche ou les kayaks de mer. De nombreux modèles sont en effet étanches.
Depuis le 1er mai 2015, une radio VHF fixe ainsi qu’une radio VHF portative sont obligatoires pour une navigation de plaisance hauturière (à partir de 60 milles d’un abri).
En navigation semi-hauturière (à partir de 6 milles d’un abri), le plaisancier a le choix entre 3 fusées parachute et 2 fumigènes ou une radio VHF fixe.
Depuis le 1er janvier 2017, une radio VHF fixe est obligatoire pour les navigations de plaisance semi-hauturière (à partir de 6 milles d’un abri). L’installation n’est pas obligatoirement équipée de la fonction d’appel sélectif numérique (ASN).
Le respect des procédures est essentiel pour la sécurité de la navigation.
Ces messages doivent également préciser :
Le message doit être répété jusqu’à accusé de réception.
Des gestes simples en mer et en eau douce
En mer et en eau douce comme sur terre, la pollution peut nuire à la vie ou à la reproduction de nombreuses espèces, certaines pouvant être sensibles à de très faibles concentrations. Elle peut aussi favoriser la prolifération de certaines espèces au détriment de toutes les autres.